Après plus de 40 ans de vie professionnelle comme réalisateur de cinéma indépendant, je suis revenu à mes premières amours, les arts plastiques. J'ai suivi en 1944 et 1945 les cours de peinture ornementale à l'académie des Beaux-Arts de Bruxelles.
Depuis une vingtaine d'années, après avoir tâté quelque peu de l'art conceptuel, je m'investis dans la création de Notre-Dame.
Le concept de la déesse mère est vieux comme le monde. Chez les Égyptiens, c'est Isis qui l'incarne. Son pouvoir fécondateur est immense puisqu'il permet les crues du Nil.
Dans le christianisme, la Vierge Marie incarne la femme, source de vie, non sans avoir conservé certains des symboles qui caractérisaient Isis, comme le serpent et le croissant de lune. Les madones bienfaisantes et protectrices sont légion et on leur attribue souvent des pouvoirs miraculeux.
Je détourne les Notre-Dame de leur image traditionnelle, en leur faisant exprimer les tensions de la vie contemporaine et les comptes que j'ai à régler avec mon éducation religieuse.
La figure centrale de ces compositions est la photo d'une femme nue, portant une auréole. Elle est entourée d'éléments moulés, de photomontages et d'objets, parfois en mouvement. Il y figure toujours un cœur, symbole maintes fois représenté dans l'imagerie religieuse. Certaines de ces Notre-Dame sont maléfiques, lorsqu'elles incarnent la mort, la sorcellerie, les sciences occultes. Telle est ma Notre-dame du Sabbat faisant rôtir son cœur pour le manger.
L'une de mes premières œuvres est Notre-Dame des Sept Douleurs. J'ai remplacé les sept glaives traditionnels par des seringues symbolisant la drogue, la maladie, le mal de vivre. Au bas de l’œuvre figurent des photos de statues de Notre-Dame des Sept Douleurs se trouvant à Ecaussines et à Beho. J'ai photographié à Gand un socle vide. A cet endroit figurait à l'extérieur du Béguinage une Notre-Dame des Sept Douleurs qui a été volée. Son cœur a été abandonné sur le réverbère voisin.
Depuis une vingtaine d'années, après avoir tâté quelque peu de l'art conceptuel, je m'investis dans la création de Notre-Dame.
Le concept de la déesse mère est vieux comme le monde. Chez les Égyptiens, c'est Isis qui l'incarne. Son pouvoir fécondateur est immense puisqu'il permet les crues du Nil.
Dans le christianisme, la Vierge Marie incarne la femme, source de vie, non sans avoir conservé certains des symboles qui caractérisaient Isis, comme le serpent et le croissant de lune. Les madones bienfaisantes et protectrices sont légion et on leur attribue souvent des pouvoirs miraculeux.
Je détourne les Notre-Dame de leur image traditionnelle, en leur faisant exprimer les tensions de la vie contemporaine et les comptes que j'ai à régler avec mon éducation religieuse.
La figure centrale de ces compositions est la photo d'une femme nue, portant une auréole. Elle est entourée d'éléments moulés, de photomontages et d'objets, parfois en mouvement. Il y figure toujours un cœur, symbole maintes fois représenté dans l'imagerie religieuse. Certaines de ces Notre-Dame sont maléfiques, lorsqu'elles incarnent la mort, la sorcellerie, les sciences occultes. Telle est ma Notre-dame du Sabbat faisant rôtir son cœur pour le manger.
L'une de mes premières œuvres est Notre-Dame des Sept Douleurs. J'ai remplacé les sept glaives traditionnels par des seringues symbolisant la drogue, la maladie, le mal de vivre. Au bas de l’œuvre figurent des photos de statues de Notre-Dame des Sept Douleurs se trouvant à Ecaussines et à Beho. J'ai photographié à Gand un socle vide. A cet endroit figurait à l'extérieur du Béguinage une Notre-Dame des Sept Douleurs qui a été volée. Son cœur a été abandonné sur le réverbère voisin.